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Les Bonheurs de Camille (et pas que).
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17 novembre 2014

The Acid

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Surprise du Festival des Inrocks en ouverture hier à nantes : The Acid. Je ne suis pas particulièrement fan d'électro même si j'ai quelques affinités... Mais là, j'ai été convaincue. Et ils sont super sympathiques ! Des mecs simples et ouverts.

Leur site : http://wearetheacid.com/

Les Inrocks :

"Découvert un peu par hasard grâce à un premier ep posté sur le net il y a presque un an, on n’apprend l’identité de The Acid qu’en février dernier. La magie de The Acid EP opère donc à l’aveugle. Le jeu du feu et de la glace, les beats doucereux et la rage neurasthénique suffisent à séduire. Mais même une fois les passeports des trois musiciens en main (localisés en Australie, en Angleterre et aux Etats- Unis), on ne comprend toujours pas l’alchimie qui agit ici. Métal, ouate, bois : les éléments et les sonorités se mélangent, se transforment et donnent finalement naissance à une atmosphère unique."

Les Inrocks :

"Un groupe de chamans insuffle la vie aux machines. Critique et écoute, avant leur passage au festival les inRocKs Philips cet automne.

On n’a appris l’identité de The Acid, découvert un peu par hasard grâce à un premier ep posté sur le net il y a presque un an, qu’en février. La magie de The Acid EP avait donc opéré à l’aveugle. Le jeu du feu et de la glace, les beats doucereux et la rage neurasthénique ont suffi à séduire. Mais même une fois les passeports des trois musiciens en main (le chanteur australien Ry X, les producteurs Steve Nalepa et Adam Freeland), on ne comprend toujours pas l’alchimie qui agit ici. Métal, ouate, bois : les éléments et les sonorités se mélangent et se transforment.

The Acid livre aujourd’hui Liminal, un premier album pervertissant les genres auxquels il se frotte avec un charme sans pesanteur. Les morceaux caressent les canons de la pop, du folk ou de la dance sans jamais complètement les investir. Dérive continue, ils ne s’ancrent jamais nulle part. Les beats sont rapidement corrompus par un spleen fiévreux, les guitares acoustiques s’entrechoquent avec du métal rongé ; quant aux rythmiques dance, The Acid les étouffe dans du coton.

Les expérimentations diffusent tantôt une sourde violence, tantôt un romantisme mélancolique, et les instrumentations tournoyantes ne rendent pas le repérage plus facile. Le chant, fantomatique mais chaleureux, fait tenir ensemble ces structures viciées jusqu’à l’os. Chamaniques, et se répondant dans une sorte de transe électronique, les voix sont transportées par un songwriting ciselé, mélange d’émotion où mélancolie est loin de rimer avec pathos et où la fureur n’a rien à voir avec les décibels. On traverse des contrées lunaires, aux paysages changeants, comme sous haute dose de Novocaïne, mi-excité, mi-dépressif. Sans doute l’un des albums les plus tripés et gentiment psychédéliques de l’été."

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