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Les Bonheurs de Camille (et pas que).
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2 octobre 2014

Alt-J

Le 23 spetembre Alt-J a sorti sont second album. Le premier était un coup de coeur. le second ne fait que le confirmer. Il est fort en émotions. Qui ne deviendra pas mélancolique ou triste en écoutant Hunger of the Pine ou Nara ?

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Et en attendant que je puisse les voir pour la troisème fois sur scène, je me délecte de ces retransmissions.

Les Inrocks ont été conquis du concert au Casino de Paris cette semaine :

" Hier soir, c’était leur premier concert français depuis la sortie de leur nouvel album. Une très jolie messe, qu’on vous raconte et qu’on vous montre.

“Hallelujah, halle-lu-jaaah” : sur scène, Alt-J assume la dimension religieuse de sa musique, celle qu’on écoute face à l’autel, dans l’obscurité, les yeux clos en signe d’oubli de soi. “Hallelujah, halle-lu-jaaah” : on entend ça en fin de concert, c’est Nara, peut-être le plus beau morceau du deuxième album du groupe, paru il y a quelques jours. On a d’ailleurs cru, pendant un moment, que This Is All Yours était plus sombre, plus tourmenté que son prédécesseur. Mais désormais, quand Alt-J alterne (presque systématiquement) ses premiers et ses nouveaux morceaux, on ne sait plus trop quoi penser. Car ils sont tous fait de la même matière épaisse et tendre, il y a toujours ces chœurs tubesques, cette langueur jamais plombante, toujours un peu joueuse ; même la tonalité n’a pas l’air d’avoir changé tant que ça, finalement : parfois il fait noir (Hunger of The Pine, Fitzpleasure), et juste après la lumière revient (Left Hand Free, Breezeblocks).

Dans un cas comme dans l’autre, le public connait les paroles par cœur, c’est beau à voir. Surtout quand résonnent les premières notes de Matilda : “ce morceau parle du film Léon, par Luc Besson”, rappelle Gus Unger-Hamilton (claviers) dans un français quasi parfait. Et beaucoup de gens, à ce moment, se retiennent sans doute de chialer, parce qu’un morceau comme ça, ça donne envie d’arrêter tout, de prendre la personne à côté dans ses bras et de penser (sans le dire) : “tout le reste, là, on s’en fout”. C’est la force d’un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu’on retient et qu’on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l’éternité. Comme des prières, mais en mieux."

 

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